Invité de BFMTV-RMC, le Premier ministre a défendu bec et ongles la proposition de loi “sécurité globale” ainsi que sa controversée disposition sur la diffusion d’images de policiers en intervention.
Qui réécrira l’article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale? “Les parlementaires”, assure Jean Castex. Invité ce mercredi matin de BFMTV et RMC, le Premier ministre a défendu le texte de loi qui, depuis deux semaines, suscite le débat et la contestation d’une partie des Français, en particulier chez les journalistes.
Là-dessus, le locataire de Matignon a voulu donner des gages.
“La liberté de la presse, c’est sacré. (…) Je constate que des gens se sont émus de cette rédaction. Ils y ont vu des intentions que nous n’avions pas”, a-t-il assuré, prenant acte que l’exécutif et sa majorité n’ont “pas été compris”.
“Je suis un homme pragmatique”
Le Premier ministre a également exprimé sa volonté d’améliorer les relations entre “le monde des médias et la police”. “Le gouvernement avait une intention claire, celle de protéger les policiers, en aucun cas de porter atteinte à la liberté de la presse”, a-t-il affirmé.
“Je suis un homme pragmatique. Je prends acte que tous les apaisements n’ont pas été donnés. Et quand j’entends dire (…) qu’on est liberticide ou qu’on est dans une dérive autoritaire du régime… Soyons sérieux!”, a insisté Jean Castex.
La veille à l’Assemblée nationale, Jean Castex réitérait sa volonté d’aller jusqu’au bout de l’adoption de ce texte. “Nous ne renonçons pas, nous ne reculons pas, nous écoutons, nous concertons, nous apaisons”, tonnait-il face à des oppositions particulièrement agitées. / BFMTV